Touchez pas au grisbi !

Publié le par Hervé Breton

Bonjour amis lecteurs,

Ou devrais-je dire amis voyageurs qui se perdent par hasard sur ce blog....car je ne l'ai pas alimenté depuis de longs mois et j'imagine que mes 4 fidèles lecteurs sont allés voguer vers d'autres cieux. Heureusement, il me reste ma charmante épouse et la concierge.

D'aucuns pourront penser que j'ai été négligent et je ne leur donnerai pas tort.....enfin pas complètement tort en tout cas. C'est que ça demande de l'énergie d'alimenter un blog régulièrement, une énergie qu'il faut prendre sur son capital énergétique déjà mis à contribution par  la cuisine gastronomique dont je raffole, les "dégustations" obligatoires des expériences pâtissières de ma charmante épouse, les balades sous le soleil radieux et la reprise d'un entraînement intensif au golf, passion chronophage et quelque peu désespérée pour tout pratiquant ne disposant pas d'un don pour la chose au départ.

Néanmoins, j'ai aussi consacré pas mal de temps à l'élaboration (non terminée) d'un programme politique pour le prochain mandat présidentiel. Non, pas la peine de vous exciter, je ne suis pas candidat (entre autres pour garder du temps aux occupations mentionnées plus haut). Mais je suis si insatisfait de ce qu'on nous propose comme débat ou "idées" que j'ai fini par me convaincre qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même (ou ma charmante épouse, mais c'est moi qui l'ai vue en premier !). L'objectif de ce projet de programme, lorsqu'il sera terminé, sera d'être mis en ligne sur un site dédié à ça pour qu'un ou une qui s'y retrouverait, et aurait du temps, le fasse sien et le porte (et accessoirement, qui aurait des chances raisonnables de décrocher le sésame des 500 signatures). Le but de le mettre en ligne, c'est qu'il soit complété, amendé, corrigé par toute personne de bonne volonté. Je ne me fais pas d'illusion, 90 % des contributions seront des insultes émanant principalement de ceux, déjà endoctrinés, qui ont déjà choisi leur cheval de course. Mais ce qui m'intéresse, ce sont les 10 % restant.....ceux qui, par leur vécu, leurs expériences, leurs compétences, sauront voir les faiblesses des propositions formulées et faire des propositions pour les améliorer. Bref, en plus du golf et de la bouffe, j'étais pas mal occupé.

Le sujet du jour m'est venu suite à une discussion relative à l'élection de D. Trump et de son raton laveur sur la tête (que nos amis des bêtes n'y voient aucune offense). La conversation tournait autour de son programme dont aucun des participants n'était capable de donner la ligne conductrice, sans doute parce qu'il n'y en a pas. Nous étions tous néanmoins d'accord pour dire que résumer son élection à la mobilisation de l'électorat blanc xénophobe était quelque peu court. Et de remarquer qu'à chaque "déflagration" électorale, non au TCE, Brexit, extrême droite en Hongrie et peut-être bientôt en Autriche, Trump, l'analyse automatique des "experts" qui se sont tous trompés, c'était la xénophobie. Je n'oublierai jamais l'édito de S. July au lendemain du "non" au TCE dans ce journal devenu torchon qu'est devenu Libération et où les nonistes n'étaient pas simplement qualifiés de xénophobes, ce qui n'est déjà pas très glorieux, mais de racistes et de fascistes. Une réponse toute faite et automatique, c'est très pratique quand on n'a rien à dire de particulier, règle que Cambadélis semble avoir fait sienne depuis longtemps.

Comme il m'est impossible de mettre un point final à une réflexion qui, de mon point de vue, n'offre pas de conclusion satisfaisante, il me restait à déterminer pourquoi, alors que ces gens sont loin d'être sots, ils se contentaient d'analyses aussi courtes de manière systématique. Je veux bien croire que, lorsque l'égo est touché, on ait tous une réaction épidermique, mais une fois le soufflet retombé, quand on est une personne de raison, il me semble qu'on essaie d'aller un peu plus loin. Quel est donc leur intérêt à se complaire dans ce genre de médiocrité intellectuelle ?

Je me reconnais deux caractéristiques dont l'une au moins est un très vilain défaut : j'ai une confiance absolue dans mes capacités de réflexion qui confine parfois au manque de modestie, d'où certaines "difficultés" à prendre en compte une autre argumentation si celle-ci n'est pas menée de manière que je juge rigoureuse. L'autre caractéristique, qui est quasiment devenue un réflexe, c'est de trouver un fil conducteur à des dizaines de données en apparence disparates enregistrées dans mon disque dur personnel. Et comme je passe beaucoup de temps à enregistrer des données, autant vous dire qu'il y aurait de quoi ouvrir une usine de pull-overs avec tous les fils conducteurs que je trouve. Je pourrais identifier une 3ème caractéristique qui consiste à avoir mal à la tête assez fréquemment....je me demande bien pourquoi...

Tout ça mis bout à bout pour en arriver à la conclusion de l'inévitable élection d'un ou une extrémiste en France, peut-être dès 2017. Prenez la crise de 29 qui a projetée tant de gens dans la misère. Elle découlait de plusieurs facteurs dont le principal était qu'il était devenu plus simple et plus rapide de gagner beaucoup d'argent via la spéculation plutôt que via la production et le commerce. Devant les promesses de rendements faramineux, ceux qui en avaient les moyens ont préféré investir dans l'achat d'actions plutôt que de miser sur telle ou telle production industrielle. Quant à ceux qui ne les avaient pas, beaucoup ont emprunté auprès des banques pour pouvoir faire mumuse à la bourse eux aussi, autant de crédits en moins disponibles pour le développement des entreprises. Au début, la bourse répondit très positivement à cet afflux d'investisseurs nouveaux : c'est la loi de la demande, plus elle est forte, plus les prix augmentent. Beaucoup ont ainsi pu s'enrichir à partir du début des années 20. Mais arrive toujours un moment où ce qui était du vent finit par être valorisé à son juste prix, à savoir celui du vent.....Boum, crack boursier, la panique ayant la caractéristique de facilement faire boule de neige. Face à tout cet argent parti en fumée en quelques jours, il y avait deux réponses possibles : soit laisser les investisseurs et leurs prêteurs faire faillite, ils n'avaient qu'à être plus prudents, soit les renflouer. C'est la seconde option qui fut retenue, y compris aux USA jusqu'en 1932. C'est ainsi que de nombreuses entreprises durent mettre la clé sous la porte, ne trouvant plus de crédits disponibles auprès des banques pour les aider à passer le cap difficile, et que des dizaines de particuliers se retrouvèrent à la rue, au sens propre, ou dans des villages en carton comme à Central Park.

Les victimes de ces choix étant plus nombreuses que les personnes renflouées, on pouvait facilement imaginer que les élections suivantes seraient l'occasion pour elles d'exprimer leur mécontentement. C'est ce qui se passa au cours des années 30 dans pas mal de pays occidentaux, la plupart du temps, au bénéfice de pouvoirs d'extrême droite dont on sait où ils ont mené par la suite.....L'influence de la crise de 29, et de celles qui l'ont suivie au cours des années 30, est indéniable sur le déclenchement du conflit mondial.

Si on "s'amuse" à faire des parallèles avec la situation aujourd'hui, on est frappé par la similitude des procédés. La crise de 2008 est elle aussi une crise d'abus de spéculation, facilité par l'abrogation, en 1999,  du Glass-Steagall Act initié par Roosevelt en 1932 (justement pour se prémunir des abus de spéculation). Il ne s'agissait plus, dans les années qui ont précédé la crise de 2008, d'assurer un rendement à peine supérieur à celui du Livret A mais de garantir des rendements annuels à 2 chiffres à tout ceux qui voulaient bien y miser leurs billes. Des garanties pareilles, c'est tentant....nous avons alors connu l'âge d'or des mathématiciens traders chargés d'inventer chaque jour un nouveau modèle de spéculation susceptible de répondre aux promesses faites. C'est ainsi qu'à été inventée la titrisation des dettes.....Pour ceux qui n'auraient pas compris la mécanique de ce.....machin....., la voici :

- Prenez un emprunteur immobilier qui aura obtenu un prêt sur 40 ans à taux variable.

- S'il rembourse chaque mois pendant 40 ans, pas de problème, tout le monde ou presque est content. S'il doit faire face à un accident de la vie, il peut s'en passer des choses en 40 ans, ou simplement si les taux remontent, cet emprunteur va vite se retrouver dans le caca. Il éprouvera toutes les peines du monde à payer sa traite chaque mois, ce qui permettra au prêteur de lui appliquer, en plus de taux plus élevés, des pénalités qui ne feront que faire gonfler la note. D'autant que le prêteur, pour être en mesure de proposer un crédit à taux bas à l'origine, a emprunté de son côté à un taux encore plus bas (pour un crédit à 3 % par exemple, une banque emprunte, elle, à environ 0.8 %....). Et bien titriser les dettes immobilières consistait à vendre les crédits des emprunteurs en difficulté à ceux que ça intéressait de faire du recouvrement, forcément juteux puisque complété des agios et autres pénalités. Et oui, si on tient compte de tout ça, le taux réel appliqué à l'emprunteur n'était plus de 3 ou 4 % mais d'au moins 9 ou 10 % : ça, c'est du rendement ! Ajoutez à cela qu'une fois l'emprunteur rincé, vous pouvez lui saisir son bien et le revendre et vous aurez une idée du super bon plan que la titrisation des dettes représente. De nombreux investisseurs se sont jetés dessus comme des morts de faim, et ce type de produits a intégré, sans même que les clients s'en rendent compte, les paquets de placements financiers, exclusivement composés de produits notés AAA, proposés par leur gentil gestionnaire de compte aux gens qui ont un peu sous qui "dorment" sur un compte bancaire (ainsi qu'à quelques organisations publiques autorisées à faire des placements comme les collectivités par exemple).

C'est un produit à haut rendement en effet.....tant que les mauvais payeurs payent.....Mais quand on a ratissé toutes les poches de ceux qui pouvaient encore payer en faisant tous les sacrifices possibles et imaginables, que reste-t-il ? Et bien il ne reste que ceux qui ne peuvent plus rien payer et ne le pourront plus pour un bon moment, malgré toutes les menaces que vous pourrez leur faire. C'est là que le titre est sans doute très joli mais qu'on découvre qu'il n'a guère plus de valeur que le papier ayant servi à l'imprimer, d'autant que la mise sur le marché, sur une courte période, des dizaines de biens saisis à ces gens là a fait s'effondrer les prix.....boum, crack boursier......ça ne vous rappelle rien ? Si, reportez vous quelques paragraphes plus haut, vous verrez....

Là encore, il y a avait deux possibilités pour répondre à la problématique posée : soit laisser les spéculateurs et leurs prêteurs faire faillite, ils n'avaient qu'à être plus prudents (même ma grand-mère qui a quitté l'école à 10 ans savait que des dettes, ça coûte, ça n'est pas sensé rapporter), soit en les renflouait avec l'argent des autres. Ca aussi, ça devrait vous rappeler un paragraphe précédent, non ?.......Et comme précédemment, ce fut la seconde solution qui fut retenue.....étonnant......Comme disait Einstein, il est fort peu probable que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. On comprend mieux pourquoi l'extrémisme a de belles heures devant lui et on peut se dire qu'il n'est point besoin de s'appeler Attali pour imaginer ce qui suivra....

Une fois la chose admise, reste à déterminer comment on peut ainsi s'apprêter à commettre à nouveau les pires erreurs. Reste aussi à comprendre pourquoi c'est l'extrême droite qui finit toujours pas tirer les marrons de ce genre de feu.....Là encore, la comparaison des deux périodes est assez révélatrice :

1- Crise "spéculative".

2 - appauvrissement généralisé et chômage endémique.

3- Désignation de boucs émissaires, les juifs et les bolcheviks dans les années 30, les musulmans et les bolcheviks aujourd'hui.

4- Election de celui ou celle qui s'engage à résoudre le problème et à mettre les boucs émissaires au pas.

5- (à partir de là, ça ne s'est pas encore produit aujourd'hui mais ça ne saurait tarder) Une bonne guerre.

6- A la fin de celle-ci, quelques concessions sociales pour que la chair à canon rentre sagement à la maison sans trop ruer dans les brancards.

7- reprise du processus au point 1.....

Ce qu'on peut dire de ce processus, c'est qu'il profite toujours aux mêmes, les spéculateurs....Avant la crise, ils s'en mettent plein les fouilles et après ils se renflouent sur le dos des autres. Pendant qu'on invite les populations à s'étriper sur le nom du bon bouc émissaire, ils continuent discrètement à se renflouer et une fois la guerre lancée, aucun d'entre eux n'y laisse des plumes (les familles Bush, Kennedy, Bayer, Krupp et j'en passe ne se sont pas appauvries durant la dernière, loin de là...). La même mécanique est à l'œuvre aujourd'hui....Et les prétendus experts et principaux médias d'information sont les idiots utiles de ce système, ceux à qui on promet un hochet, un titre, une gamelle, pour qu'ils en deviennent les plus ardents défenseurs. Reprenez la crise actuelle, qui découle d'une crise financière sans précédent, et bien à écouter ces gens là, c'est la faute des gauchistes, des syndicalistes, des fonctionnaires, à trop d'Etat etc, si nous en sommes là....je ne savais pas que Fab' the Fabulous, le mathématicien français "génial" de Goldman Sachs était un bolchévik....on en apprend tous les jours.

Aujourd'hui comme hier, on traite par le mépris toute idée gauchisante. Mélenchon est ignoré des médias, même quand se tient la convention nationale de son parti, alors qu'on peut trouver des articles relatifs au dernier sondage portant sur la couleur des cravates de Macron....si, si, je vous jure que c'est vrai. Son programme qui prévoit une augmentation des dépenses publiques est résumé par la formulaire lapidaire "on rase gratis", qui n'est pas complètement fausse, mais qui n'est ni plus, ni moins bête que les programmes qui proposent de se priver de recettes.

Prenez ce qui est arrivé à la Grèce et le traitement de "faveur" qu'a subi Syriza avant son revirement. Toutes les horreurs ont été dites sur ce mouvement et sur le peuple grec aujourd'hui réduit au pain sec et à l'eau, beaucoup se réjouissant même du sort qui leur est réservé. Il est étonnant que des réactions analogues n'aient pas émergé vis à vis du gouverneur de la BCE, à la fois juge et parti dans cette affaire.....Membre de l'équipe dirigeante de Goldman, la banque qui a maquillé les comptes de la Grèce au début des années 2000 et aujourd'hui, principal créancier "inflexible" exigeant toujours plus de sacrifices à ce pays. Dis comme ça, ça a l'air énorme, non ? Mais c'est bien la réalité qui se passe nous yeux....et pendant que nous tournons le regard, et qu'on nous incite à le tourner, vers des problématiques telles que le burkini, le repas de substitution ou le pain au chocolat, le pillage en règle continue. Quant à ceux qui attirent l'attention sur ces basses manipulations, ils sont alors catalogués comme islamo gauchistes, genre de sentence définitive sensée les disqualifier à jamais. En cherchant un peu dans les livres ou sur Internet, je suis à peu près sûr qu'à une autre époque, certains se sont faits traiter de judéo gauchistes, une intuition comme ça.....

En restant au niveau européen (parce qu'au delà, c'est encore plus énorme), vous souvenez vous que l'UE a débloqué près de 1 000 MILLIARDS pour "sauver" le système bancaire ? Mais qu'a-t-elle vraiment sauvé ? Les entreprises (je ne parle évidemment pas de celle du CAC) ? Il faut croire que non puisque jamais elles n'ont été aussi nombreuses à mettre la clé sous la porte. Les particuliers ? Même pas, jamais le chômage n'a été aussi élevé en UE. Mis à part les spéculateurs, personne n'a gagné quoi que ce soit à ce qu'on "sauve" les banques....

Vous souvenez-vous que la BCE a débloqué 1160 MILLIARDS (la dette de la Grèce est de 400 milliards soit dit en passant...), pas moins, pour inonder le marché d'euros et faire baisser son cours. Un euro en baisse, c'était le sésame pour redynamiser les exportations, youpi ! Mais n'est-ce pas exactement l'objectif d'une dévaluation ? Pourquoi alors appeler ça un Quantitative Easing ? Ne serait-ce pas parce que, pour débloquer autant de milliards d'un coup, il faut les emprunter.....et donc verser des intérêts aux prêteurs, là où une dévaluation classique ne leur aurait rien rapporté ?

Savez vous que, depuis le 1er janvier dernier, tous les dispositifs ont été mis en place pour éviter qu'une banque fasse faillite, quand bien même elle ferait n'importe quoi ? Depuis le 1er janvier dernier il leur est en effet possible de se recapitaliser en pompant l'argent des comptes de leurs clients....si, si, je vous jure que c'est vrai. Et bien sûr, aucun client de la plupart de ces banques ne dispose du minimum d'informations nécessaires à la compréhension de la stratégie de sa banque. Il ne dispose pas plus des moyens lui permettant de faire révoquer une direction qui serait partie sur une mauvaise stratégie. La chose se résume grosso modo à ceci : vous avez l'obligation de mettre votre argent à la banque, celle-ci pouvant en faire ce que bon lui semble sans avoir de comptes à vous rendre et s'en servir directement si jamais elle foire un peu. Ca ne vous file pas la nausée tout ça ? Moi si...une nausée d'autant plus forte que ces processus infâmants sont sécurisés par des gauleiters aux ordres comme Juncker, ancien dirigeant d'un paradis fiscal qui a spolié des millions d'européens, ou des anciens de Goldman à la tête de la BCE. Remplacez tous ces noms par Al Capone ou Lucky Luciano, la même règle de l'omerta y régnant en maître, et vous n'hésiterez pas une seule seconde à qualifier tout ceci de mafieux. Oubliez les noms, c'est mafieux !

Vous remarquerez également qu'hier comme aujourd'hui, l'ennemi commun est le bolchevik. C'est bien sur lui que nos spéculateurs libéraux et leurs idiots utiles concentrent leurs critiques les plus acerbes et les plus violentes. Et oui......ne sont-ils pas les seuls (même s'ils ont leurs défauts eux aussi, j'en conviens) qui seraient susceptibles de remettre en cause l'énorme gâteau dans lequel ces escrocs croquent à pleines dents en nous demandant de le payer à leur place ? C'est bien eux qu'il faut abattre à tout prix, il faut les disqualifier, faire émerger un autre bouc émissaire, le rendre crédible celui là et ne jamais, absolument jamais permettre au gauchiste d'accéder au pouvoir. Même les "sociaux" (humour) libéraux sont prêts à s'y mettre si nécessaire : ils savent tous en France qu'ils vont se prendre une veste monumentale au printemps prochain pour peu qu'ils portent l'estampille PS mais non, il faut qu'ils y aillent quand même. Et oui, du moment que ça rogne sur l'électorat non libéral, c'est toujours ça de pris, une élection (cf Jospin) pouvant se jouer à 200 000 voix près.

On nous vendra du Montebourg, moins libéral que Valls mais qui a déjà dit qu'il se rallierait à Hollande, celui qui a pris le virage, si celui-ci gagnait ses primaires. On nous vend du Macron, le jeune aux idées vieilles, l'ancien de Rotschild, c'est moins classe que Goldman mais c'est pas mal quand même, qui aurait une belle gueule, qui serait "nouveau", qui a des belles cravates, etc, etc tout en sachant qu'il n'a aucune chance mais qui ira bien gratter quelques voix à gauche, sait-on jamais.....

Face à tout ça, un tout ça que tout le monde peut voir et que tout le monde voit, que reste-t-il au peuple pour exprimer son ras le bol. Mais l'extrême droite bien sûr !!!! Et pendant que cet extrême droite nous fera de l'identitaire, des valeurs, du sécuritaire, les rapaces continueront à se nourrir sur la bête. Ils n'en auront rien à faire si tout ceci se termine par un conflit mondial, ça n'est pas mauvais pour leurs affaires et ça les distraira de voir le petit peuple s'entretuer quelques temps.....

 

 

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F
Et ce programme, toujours d' actualité?
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F
Dans ce que tu dis, il y a au moins une info, que dis-je, une affaire d' état, qui m' aura échappée: celle des cravates de Macron. J' avais bien suivi la problématique de Lemaire à ce sujet pourtant.<br /> Comme quoi, il faut toujours diversifier ses sources.<br /> Fais-toi inviter à Marianne, ce sera plus intéressant que l' Arié, et sans conteste plus drôle.<br /> Bon ap'
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H
Je me suis posé la question (pas celle des cravates car je préfèrerais une étude sur la consistance des selles) mais j'y ai renoncé pour plusieurs raisons : d'abord parce que je ne suis pas un Lucky Luke du billet d'humeur car j'ai besoin de temps pour faire "mâturer" un sujet (car après réflexion, il m'arrive d'avoir un avis opposé à celui de départ) et surtout, surtout.....parce qu'il faudrait y supporter les commentaires vides et inutiles de gens comme Movill ou Derigny dont on se demande s'ils ne sont pas payés pour ça : ça reste rigolo de les faire tourner en bourrique sur le forum de Marianne, mais.... J'imagine que, lorsque je vais mettre en ligne le programme que j'écris depuis plusieurs mois, j'aurai de quoi m'occuper avec des gens du même acabit. Au moins ici, je suis chez moi en quelque sorte : la foule ne se bouscule pas au portillon mais ça reste entre gens de bonne compagnie.